Le Canada n’a pas assez d’étudiants qui partent en échange étudiant!

Photoechange--étudiante-rentrée-universitaireLa perspective globale et le point de vue extérieur des étudiants qui font leurs études à l’étranger devraient être une source d’informations inestimable pour l’économie du pays ! C’est la conclusion d’un rapport récent du Bureau Canadien pour l’Education Internationale (CBIE).

L’un de ces promoteurs des études à l’étranger est le Dr Myers, le président et directeur général de « Canadian Manufacturers and Exporters »,  qui a passé neuf ans à faire des études supérieures en Angleterre. Non seulement cette expérience lui a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, mais les contacts qu’il a établi à l’école des sciences politiques et économiques de Londres, ainsi qu’à Oxford ont définitivement contribué à sa réussite.

Le challenge désormais est d’aider les étudiants canadiens, les parents, les établissements d’études supérieures et les entreprises à réaliser les avantages économiques provenant des réseaux entretenus par les étudiants étrangers. Cependant, ça n’est pas une tâche aisée quand on sait que les étudiants canadiens ont un des plus faibles pourcentages d’étudiants à l’étranger soit seulement 3%. Alors le nombre d’étudiants venant au Canada ne cesse d’augmenter, le rapport du CBIE indique le pourcentage d’élèves partant à l’étranger devrait quintupler afin d’assurer le succès dans les accords avec les marchés mondiaux.

La présidente du CBIE Karen McBride explique “Si on n’augmente pas le nombre d’étudiants partant étudier à l’étranger, nous ne seront plus intégrés dans certains accords que le Canada est en train de mettre en place avec d’autres gouvernements.

Le Canada doit s’incliner face à des pays plus ambitieux tels que l’Australie qui dépense des millions afin d’envoyer des centaines d’étudiants faire leurs études dans les pays d’Asie et du Pacifique. Les Etats-Unis cherchent à faireaugmenter leur pourcentage jusqu’à 20%, et l’Allemagne qui est déjà à 30%, cherche à atteindre les 50% d’étudiants partis à l’étranger. Le but du Canada qui est d’atteindre les 15% semble alors dérisoire.

Un problème important est le coût de la vie. Beaucoup d’étudiants trouvent qu’il est trop cher de quitter le Canada pour étudier à l’étranger et leurs parents sont bien souvent d’accord. Ils peuvent ne pas voir cette opportunité comme un investissement qui en vaut la peine.

A en juger par le peu d’initiatives ou même leur absence, les fonctionnaires du pays et les entreprises semblent avoir la même difficulté à avoir une vision sur le long terme. Cependant, investir dans des programmes d’études à l’étranger peut s’avérer être une stratégie économique qu’ils ne devraient pas se permettre de rater.

Source: http://cbie.ca/

Nicolas Angers

Étudiant à Concordia

nick